- Loi du contraste simultané des couleurs
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La loi du contraste simultané des couleurs a été énoncé en 1839 par le chimiste Eugène Chevreul dans un ouvrage intitulé De la loi du contraste simultané des couleurs et de l'assortiment des objets colorés, où il analyse la lumière et la couleur. À l’usage du peintre, on retiendra le ton local : la couleur propre d’un objet. Ce ton local, selon Chevreul, n’existe pas en soi, mais il est dépendant de la couleur des objets environnants. Ainsi toute couleur perçue appelle sa complémentaire pour exister. L’œil a tendance à appeler la couleur manquante, la complémentaire pour former un équilibre neutre dans notre cerveau.
D’autre part, à partir de deux taches de couleurs différentes, l’œil opère ce que l’on appelle un mélange optique, c’est-à-dire que ces deux couleurs (ou plus), distinctes sont perçues simultanément comme une combinaison, une fusion en une nouvelle couleur.
Ce principe a notamment été utilisé par les impressionnistes et les pointillistes. Au lieu d'employer un vert mélangé sur la palette (mélange mécanique), ils appliquaient sur la toile une touche de jaune juxtaposée à une touche de bleu, de façon à ce que la couleur se mélange par simple perception : d'où le terme mélange optique.
Cette découverte toujours valable, est abondamment utilisée dans les procédés de reproduction photomécanique (sérigraphie, imprimerie...). Les surfaces colorées sont décomposées en points ou en trames de couleurs séparées (trois couleurs primaires + le noir = la quadrichromie), qui se fondent dans l'œil du spectateur.
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